Pierre TILLET

Je tiens à adresser mes condoléances à tous les proches de Pierre dont je viens d'apprendre la disparition. J'ai connu Pierre lorsque je travaillais à l'école des beaux arts de Lyon. Pierre était engagé dans le projet de la revue 02 et sa version régionale 04. J'ai le souvenir d'un homme passionné et plein d'énergie. J'ai continué à suivre ses travaux ces 15 dernières années. Merci Pierre de nous avoir embarqué.e.s dans ton univers singulier et merci- aussi - pour ta gentillesse et ta bienveillance. e

Je suis abasourdie par cette nouvelle que j'apprends aujourd'hui seulement et tellement triste.
Que de soirées, de vacances, en Allemagne, à Saint Raph, à Perpignan, dans cette petite maison extra de famille sans eau ni électricité dans laquelle j'ai passé parmi les meilleures soirée de ma vie, les repas votre appartement à Patty et toi, rue Diderot. Le mariage en Bretagne.
On a passé tellement de temps à se rigoler, à discuter, à débattre.
Tu étais brillant et si curieux de tout et des autres. Un grand inquiet aussi. Voilà, je ne pensais pas. Je ne savais pas.
Je suis heureuse de t'avoir connu
J'aurais aimé te voir. J'aurais aimé de dire au revoir
Toute mon amitié à la famille et à tout ceux qui ont aimé Pierre

Je suis profondément attristé. Nous étions collègues d'écriture sur/avec/à partir de l'art, je me souviens de l'aventure 04 à laquelle j'ai brièvement participé. Pierre avait une immense curiosité, une jovialité d'esprit et une sympathie rares dans ce métier. Pur son fils, lui dire que son père laisse un souvenir reconnaissant, imprégné de vie, à ceux.lles qui ont travaillé.e avec lui. Nous ne l'oublierons pas.

Pierre était au lycée avec mon frère Mathieu mais j’ai eu le plaisir de le croiser perchée sur un echarasson dans les champs de cerises de Gaston.
Il chantait à tue-tête: « On m'appelle Robin des Bois
Je m'en vais par les champs et les bois Et je chante ma joie par dessus les toits » ou encore
« c’était un petit jardin qui sentait bon le métropolitain … »
On ramassait des cerises sous un soleil de plomb en riant tous de ses facéties. Cela fait 35 ans et je m’en souviens encore !!!!
Je pense à Pierre et toute sa famille.