Mireille GAY

Bonjour à tous , je tenais à partager votre tristesse dans ce singulier moment qu'est le décès d'une mère . Je serai de tout coeur à vos côtés demain . Mireille m'a été d'une fidélité absolue durant toutes ces années . Elle était une des rares avec laquelle je partageais une cigarette en devisant une fois mon ouvrage accompli . Je ne l'ai jamais entendu se plaindre durant tout ce qu'elle a traversé ces dernières années ce qui forçait mon admiration . Je joins une photo prise lors de notre dernier rendez-vous le 1er décembre 2020 : je voulais qu'elle se voit avec cette nouvelle coupe que j'avais réalisée après qu'elle se soit elle-même " flinguée" sa frange . Avec toute la sympathie que j'avais pour Mireille . Sincères condoléances .

Toute l’équipe de la pharmacie se joint à moi pour vous témoigner de notre profonde tristesse suite au départ de Mme Gay , j’avais personnellement une grande affection pour votre maman avec qui j’échangeais régulièrement lors de mes visites pour lui apporter ses médicaments . Je garderai d’elle le souvenir d’une femme forte , volontaire, courageuse, et voulant toujours partager un petit moment convivial me proposant soit un café soit un jus de fruit selon l’heure de mes passages ! Je serai avec vous par la pensée ce jeudi matin Affectueusement Marielle Krief Pharmacie de Montessuy

Mireille avait un naturel chaleureux dans l'abord et l'accueil des personnes, au cours de la conversation on découvrait une personne de grande culture intéressée par beaucoup de sujets d'actualité et d'évolution de notre monde. Ses difficultés physiques ne lui ôtaient pas le grand désir de profiter de la vie Ces dernières années elle a fait preuve d'un courage et d'une volonté de vivre jusqu’au bout qui force l admiration Mireille on ne peut t’oublier Bernadette et Pierre Bernard Gueydon

Mireille, bibliothèque, cigarette ciné, petit café... Sourire à jamais. Voyage, voyage Noelle

Très attristée par la disparition de Mireille Gay, je vous prie de recevoir les condoléances émues de la famille DIALLO. Nous avons fait la connaissance de Mireille, affable et sympathique, par notre amie Bernadette Gueydon. Nous vous souhaitons beaucoup de courage pour surmonter cette dure épreuve.

Chère Mireille, chère Mimi , je vais me permettre cette fois ci de tutoyer comme tu me l’avais demandé. Ton départ brutal va laisser un grand vide mais ton joli sourire et ton accueil chaleureux quand je descendais à Lyon avec Olivier était pour moi toujours des moments de bonheur dans ta jolie maison que tu aimais temps. Je suis heureux d’avoir pu t’accompagner à ma façon ces derniers temps et pouvoir t’entourer comme l’on fait avec beaucoup de tendresse et de disponibilité Anne, Pascale et Olivier. Reposes en paix, tu nous manques déjà. Pleins de te des bisous

Malgré la fatigue perceptible dans ta voix, tu m'as dit ton envie de revenir cet été passer quelques jours à Fréjus. Tu étais comme nous t'avons toujours connue, courageuse, volontaire et chaleureuse. Le lendemain tu as dû retourner à l'hôpital, et nous avons compris qu'il faudrait transformer ce rêve. Mais une chose est certaine. Quand nous passerons sur la place Formige, a l'heure du marché ou de l'apéro, quand nous papoterons sous les derniers rayons du soleil, quand nous evoquerons bons et mauvais moments de nos passés sous les étoiles du patio comme nous avions pris depuis longtemps l'habitude de le faire avec toi au 28 rue Thimonier, tu seras avec nous, et les parfums des fleurs d'été te porterons notre souvenir affectueux

Chère maman , à jamais dans mon coeur Olivier

Hello Mireille, Nous n'entendrons plus le téléphone sonner à la maison, avec toi au bout du fil, 1 fois, 2 fois, 3 fois par semaine, pour donner rendez-vous à Bernadette... Je vous rejoignais alors au ciné, au bistrot ou dans ta belle maison, avec un pastis allongé les soirs d'été ou un whisky serré les soirs d'hiver. Je te joins pour ton long voyage, une photo de toi sur la plage de sable blanc, dans l'île des Saintes en Guadeloupe... c'était en 1996. Je t'embrasse. Fatiha

Il y a une quarantaine d'années je suis arrivée à la Bibliothèque municipale de Lyon (c'était mon 1er emploi) et j'ai été reçue par une personne à l'accueil plein d'empathie naturelle et avec un sourire si chaleureux que je m'en souviens encore. Cette personne, c'était toi Mireille, et à partir de là, s'est créé peu à peu entre nous ce lien indestructible. Bien sûr, il y a eu aussi des bas : chacune de nous avait un caractère bien trempé, mais chaque fois, notre amitié, ou plutôt affection de sœurs, a su dépasser nos dissensions et reconstruire ces liens indéfectibles. Plein de souvenirs m'assaillent, de toutes ces années, lesquels choisir ? Nos voyages, toutes les deux, à La Guadeloupe, à Maurice ? C'était super, je revois tout cela...la douceur du climat, ces belles maisons où nous logions, la mer bleue et transparente.. tu étais toujours rayonnante, bronzée et si belle ! Ou lors de nos conférences au Musée des Beaux Arts, nos spectacles à l'Opéra, ou à Amplepuis, tellement de fois, parfois avec mes frères et sœurs et même des neveux qui ont gardé de toi de supers souvenirs, aussi à Fréjus chez ma sœur Marie-Françoise : la dernière fois c'était en 2018. Il y a aussi ces séjours chez mon frère Pierre-Bernard à Paris. Nous allions visiter des expos au musée André Jacquemart, au musée d'Orsay... Nos séances chaque semaine au Comoedia, même entre les 2 confinements, et à la sortie notre petit apéro dans le bistrot que tu aimais tant : le patron t'adorait ! Ces deux dernières années, j'ai admiré ton courage et ta ténacité ; malgré tout ce qui t'était arrivé, tu voulais remarcher avec ta canne, et d'ailleurs, tu y arrivais. Tu avais gardé aussi ta curiosité intellectuelle et nous pensions toutes les deux que nous pourrions nous retrouver bientôt à nos conférences, au ciné . Mais le covid a aussi tout changé ! Il me reste aussi de toi, «Mireille et sa cigarette», qu'en novembre ou décembre, dès que le soleil apparaissait, tu allais fumer sur ton petit balcon... Tout cela est en moi et personne ne pourra me l'ôter !! Tu es partie mercredi 10 février m'a t'on dit ! Où ? Pour moi, tu es là et tu le seras toujours et j'espère qu'un jour nous nous retrouverons comme avant. Avec toute ma tendresse. Bernadette