Hervé MIOR

Cet hommage n'est visible que par la famille

Au revoir Hervé, mon beau- frère, je n'oublierai pas ton immense gentillesse, ton sens de l'humour ( même quand tu avançais courbé par la douleur), ton charisme tranquillou ! Tout le monde t'aimait bien ici à Sens / St Clément : de la veille voisine de Pat aux joueurs de pétanque, sans oublier les potes du GN, on gardera tous le souvenir du "Pépé", notre Hervé. Geny.

Hervé, j'ai appris la triste nouvelle.. Je garde des sacré souvenirs de toi. Tu a beaucoup vécu avec nous chez mes parents, on en aura fais des parties de pétanque ! Tu nous auras souvent fais rire et mes amis aussi se souviennent très bien de toi. Je ne serais malheureusement pas présent pour la cérémonie mais je pense fort à toi, on a réussi à dégoter des petites photos dont une qui prouve que tu n'aimais pas du tout ça Vévé l'amis de mes parents et plus, un parrain de cœur, tu t'en est allé et tu nous manqueras Bisous, robine

Cet hommage n'est visible que par la famille

Cet hommage n'est visible que par la famille

La force de l'Ours tranquille C'est l'image que j'ai du Vévé. Imposant, calme, vif, posé, bourru et ébouriffé. Un sage pour les grands, un protecteur pour les enfants, épicurien, gourmand. On se croisait quelques fois à Assieu car moi aussi, j avais comme toi, ma chambre chez Lolo et François. Aux plaisirs des jeux de cartes, société et pétanque. A la place que tu prenais dans le congélateur pour stocker tes glaces, vanille, rhum, raisin que personne ne mangeait. -" Bab. Tu veux une glace ?" -" oui !. Pourquoi ? Vévé est passé et il n'y a plus de place pour les poissons surgelés ?". Bref. Dans une parodie de chanson de Renaud, pour l anniversaire de Lolo. Je disais " chez les peyrret, le clandestin c'est Vévé " Mais je sais qu'à Assieu, il y aura toujours une chaise longue dans le jardin pour toi. Bon repos mon Vévé. Bisous b@b.

Hervé, mon ami. Je ne serai pas physiquement présent pour ce moment de souvenir avec tes enfants, petits-enfants, frères et sœurs, neveux et nièces. Ta famille, c’était ta raison de vivre, mais avec une profonde conviction que le lien de dépendance ne doit pas en être la nature. Depuis plusieurs années, avec la famille comme avec les amis, tu te contentais de ce qui venait, tu t’étais retiré d’y impulser quelque exigence que ce soit. Lorsque nous nous sommes connus, tu étais un roc, un ancrage, un tribun intarissable, une boussole. C’est dans cette période de ta vie que nos liens se sont assurés, lorsque tu partageais avec la Catoche, l’éducation de vos enfants respectifs : Les parties de belotte, les bringues avec les amis de Bessenay, les vacances à Autran et au Salin de Giraud. Sur les plages isolées, tu étais bien le seul à pouvoir te vider la précieuse réserve d’eau douce sur la figure pour te rafraichir le visage !!! Tu as incarné une fonction hiérarchique dans un dispositif de psychothérapie institutionnel auprès d’une population vulnérable sur le plan psychique, avec tes convictions humanistes, marxistes, citoyennes. Nous avons ensemble, avec Françoise, Alain, Danièle et tous les autres, vécus ensemble l’aventure de l’association Itinéraire, dont la vocation était de proposer à des personnes dépendantes sur le plan psychique des conditions de vie dignes et respectueuses. Comme beaucoup d’entre nous, tu as subit les assauts de cette pratique à contre-courant, au point de te brûler les ailes, d’y perdre tes propres ancrages et ta santé. Notre amitié a alors changé de nature, tu es passé de la lumière à l’humilité incarnée. Je ne t’ai jamais entendu te plaindre, même si le corps grinçait, même si le sifflet qui ne quittait plus tes lèvres racontait tes souffrances enfouies. Durant ces dernières années, nous nous retrouvions pour les jours de l’an, pour les anniversaires, pour des parties de pétanque, ou tu forçais le respect de notre groupe d’amis. Et puis nous avons roulé en voiture, souvent dans le silence, profitant de l’instant présent, ne nous arrêtant que pour partager un petit resto. Je me souviens de cette anecdote ou tu t’étais fait engueuler par le patron à la fin du repas alors que tu allais sortir pour fumer ta clope dehors : « Ici Monsieur, on fume dedans !!!! ». Mon Veve, tu vas trop me manquer, ça vient me tirer des larmes d’impuissance. Fout moi la paix avec ça. J’espère que celle-là, que tu as si souvent appelée de tes vœux, tu l’as enfin trouvée. Ton ami François.

Hervé, mon ami. Je ne serai pas physiquement présent pour ce moment de souvenir avec tes enfants, petits-enfants, frères et sœurs, neveux et nièces. Ta famille, c’était ta raison de vivre, mais avec une profonde conviction que le lien de dépendance ne doit pas en être la nature. Depuis plusieurs années, avec la famille comme avec les amis, tu te contentais de ce qui venait, tu t’étais retiré d’y impulser quelque exigence que ce soit. Lorsque nous nous sommes connus, tu étais un roc, un ancrage, un tribun intarissable, une boussole. C’est dans cette période de ta vie que nos liens se sont assurés, lorsque tu partageais avec la Catoche, l’éducation de vos enfants respectifs : Les parties de belotte, les bringues avec les amis de Bessenay, les vacances à Autran et au Salin de Giraud. Sur les plages isolées, tu étais bien le seul à pouvoir te vider la précieuse réserve d’eau douce sur la figure pour te rafraichir le visage !!! Tu as incarné une fonction hiérarchique dans un dispositif de psychothérapie institutionnel auprès d’une population vulnérable sur le plan psychique, avec tes convictions humanistes, marxistes, citoyennes. Nous avons ensemble, avec Françoise, Alain, Danièle et tous les autres, vécu l’aventure de l’association Itinéraire, dont la vocation était de proposer à des personnes dépendantes sur le plan psychique des conditions de vie dignes et respectueuses. Comme beaucoup d’entre nous, tu as subi les assauts de cette pratique à contre-courant, au point de te brûler les ailes, d’y perdre tes propres ancrages et ta santé. Notre amitié a alors changé de nature, tu es passé de la lumière à l’humilité incarnée. Je ne t’ai jamais entendu te plaindre, même si le corps grinçait, même si le sifflet qui ne quittait plus tes lèvres racontait tes souffrances, enfouies à jamais. Durant ces dernières années, nous nous retrouvions pour les jours de l’an, pour les anniversaires, pour des parties de pétanque où tu forçais le respect de notre groupe d’amis. Et puis nous avons roulé en voiture, souvent dans le silence, profitant de l’instant présent, ne nous arrêtant que pour partager un petit resto. Je me souviens de cette anecdote ou tu t’étais fait engueuler par le patron à la fin du repas alors que tu allais sortir pour fumer ta clope dehors : « Ici Monsieur, on fume dedans !!!! ». Mon Veve, tu vas trop me manquer, ça vient me tirer des larmes d’impuissance. Fout moi la paix avec ça. J’espère que celle-là, que tu as si souvent appelée de tes vœux, tu l’as enfin trouvée. Ton ami François.

Ton premier petit fils