Photo de Dominique PAYET

Dominique PAYET

Décédé le 10 juillet 2021
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Photo de Dominique PAYET
Dominique PAYET
Décédé le 10 juillet 2021

Cérémonie

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Chapelle Parc Cimetière Communautaire 161, bd Université
69500 Bron
mardi 20 juillet 2021 à 10h30
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Message de la famille

Chère famille, chers amis,

C'est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de Dominique PAYET survenu samedi 10 juillet 2021 à Lyon 3.


Un service de plantation d’arbre hommage est disponible ici.

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Déroulé des obsèques

  • 1

    Cérémonie

    location_on
    Chapelle Parc Cimetière Communautaire 161, bd Université
    69500 Bron
    Le mardi 20 juillet 2021 à 10h30
  • 2

    Crémation

    location_on
    161, bd Université
    69500 Bron
    Le mardi 20 juillet 2021 à 11h00

Rendez hommage à M. PAYET

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Hommages

1 hommage a été rendu

  • Jérémy Zucchi
    Il y a 3 ans

    POUR DOMINIQUE Souvenirs d'école J'écris ces lignes pour tenter de me persuader que Dominique et nous, nous sommes dits au-revoir pour de bon. J'ai déménagé mes affaires de ma classe à Jean Macé, je suis parti le coeur un peu serré, mais confiant d'avoir fait le bon choix… J'ai dit au-revoir à Dominique mardi 6 juillet à la fin de la journée de classe. Ce n'était pas un adieu, car nous nous reverrions au barbecue de septembre ou en d'autres occasions… Dominique m'a demandé à ce moment de ne pas oublier de lui donner des nouvelles lorsque je serai installé dans ma nouvelle école. Elle voulait savoir si tout allait bien pour moi en CP et au-delà, elle qui m'avait aidé à être un meilleur enseignant et avait sonné l'alarme lorsque je fonçais dans le mur. - Tu n'es pas en train de te transformer en maman d'école, dis? lui dis-je avec un sourire. - Tout-à-fait ! Et je l'assume complètement ! m'a-t-elle répondu en inclinant la tête en arrière comme elle le faisait en riant. D'ailleurs, j'ai 58 ans, alors j'ai l'âge. - Eh bien j'accepte avec plaisir Dominique : j'ai ma maman maman, j'ai ma maman artistique, alors tu peux être ma maman d'école si tu veux ! Ce furent nos derniers mots, après deux années scolaires de travail ensemble. J'ai eu la chance d'avoir Dominique comme AESH entre 2019 et 2021, tandis que j'avais les classes de CE1 puis de CE2, au cours de cette période difficile du covid-19. J'appréciais beaucoup le regard de Dominique, aiguisé mais bienveillant, sur les élèves comme sur ma jeune pratique de l'enseignement. Je n'hésitais pas à demander son avis et, il faut le dire, elle le donnait aussi sans attendre mon autorisation ! Elle savait pourtant quel était son rôle en classe et les élèves qu'elle suivit tout au long de ces années lui doivent beaucoup, ainsi que les autres qu'elle n'hésitait pas à aider. Si elle "péchait" en classe, c'était par excès de vouloir le meilleur pour les enfants, sur lesquels le regard qu'elle portait était sans concession. Et il lui arrivait aussi de donner les réponses… - Dominique, tu vas passer en CM1 ! lui disais-je lorsqu'elle lui arrivait de souffler une réponse à toute la classe. Dominique aimait l'école, tout en étant très critique envers l'institution. Elle considérait avoir eu la chance et la malchance (car elle percevait les deux côté de la médaille) d'avoir passé une partie importante de sa scolarité à la maison. Consciente de ce qui nous détermine mais aussi sensible au potentiel des élèves les plus improbables, Dominique était exigeante mais lucide, parce qu'elle savait bien que si beaucoup de choses se jouent très tôt, d'autres en revanche sont révélées par la vie. Elle-même avait vécu plusieurs vies professionnelles et notamment cotoyé l'univers du luxe parisien en travaillant à Paris dans la maroquinerie. Elle aurait pu devenir enseignante elle-même, je le crois, bien qu'elle l'aurait nié en se déclarant être une personne "lambda", à l'intelligence modérée - je n'aime pas les hiérarchisations intellectuelles, à propos desquelles nous étions en désaccord. Pour bien des choses nous n'avions pas toujours le même avis, fort heureusement car ce sont nos divergences qui nous élèvent, comme le disait Saint-Exupéry. Un humour assez noir nous reliait dans ces oppositions, un humour sarcastique comme refuge face aux duretés de la vie. Mais il y avait aussi en elle beaucoup de tendresse : les enfants l'aimaient. Même au cours du confinement, nous nous appelions quelques fois pour parler d'école et surtout de la vie. Nous ne prétendions pas être amis, car nous étions collègues de travail, mais il y avait du respect mutuel et une attention réciproque. Sans son regard, d'autres auraient contribué autant à la classe et m'auraient signalé mes errements, ma fatigue intense, le mur du burn-out où j'allais me crasher. Mais ce fut Dominique qui me parla à plusieurs reprises avec les mots qu'il fallait pour prendre du recul et penser à moi. L'an dernier, je lui avais offert le dessin évoquant le mur du confinement, dépassé ensemble, dont j'avais donné la copie aux élèves : j'ignorais l'existence d'un autre mur à franchir ou abattre. Aujourd'hui, je me demande si j'aurais été capable de le faire sans son aide, mais je préfère les certitudes : ma certitude, c'est que ce fut une chance que son opération d'il y a deux ans réussisse et nous pouvons remercier la médecine (et ce que vous souhaitez) qu'elle fut parmi nous. C'est une maigre consolation, mais voici une autre certitude : même si certaines conditions de travail pouvaient être pénibles et malgré ses faiblesses de santé, Dominique amenait à l'école Jean Macé sa passion, sa détermination et sa joie. Comme si tout le meilleur fut possible après le pire. Je vais tenter de prendre exemple sur toi, Dominique qui avait plein de spécialités turques à découvrir et manger avec plaisir dans le beau livre offert le dernier jour. Je t'écrivais alors la joie de vivre que tu arborais et c'est de ton rire dont je veux le plus me souvenir. Jérémy Enseignant à l'école élémentaire Jean Macé, Bron (2018-2021)

    Souvenir de Dominique PAYET par Jérémy Zucchi
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