Albert CHANÉAC

Une page se tourne dans la rue Léon Berard meme si derniers temps votre épouse et vous-meme n'y étiez plus . Nous vous avions connus actifs tous les deux puis à la retraite . Vous plaisantiez avec ma mère qui était votre conscrite . Le temps a passé et progressivement les aléas de la vieillesse ont dominé que ce soit chez vous ou chez ma mère . J'ai fait connaissance de Pascale et de son neveu qui étaient matin et soir auprès de vous deux pour vous accompagner , veiller sur vous et partager des instants de vie . Dans la rue L.B tout le monde se mobilisait pour nos ainés . Nous répondions présents lors de vos chutes c'était aussi un moment pour vous voir tous les deux . Puis la rue a connu des changements : la disparition de ma mère , de ma tante dont la maison était à coté de la votre . Ces 3 maisons qui étaient à la suite et qui ont vu leurs occupants partir pour ne jamais revenir . Je n'ai pas eu l'occasion de vous revoir . Je viendrais demain vous saluer une dernière fois pour votre voyage. Et là-haut si vous voyez mes parents, ma tante saluez-les . Au revoir Monsieur Chaneac veillez sur tous celles et ceux que vous avez aimé et surtout sur votre épouse

Monsieur Chanéac, c’est à la Pierre Blanche que nous nous sommes souvent retrouvés tous les deux pour nos séances de rééducation. Je me souviens de votre sourire, de vos yeux qui pétillent et de votre joie de vivre. Merci pour tous ces moments partagés ! aujourd’hui, vous avez rejoint les étoiles et de là-haut , je sais que vous veillerez sur Martine et sur toute votre très jolie petite famille. Tendrement

Alors voilà mon p'tit papy Vous qui, vous demandais souvent pourquoi " L'autre ", ne voulais pas de vous, là haut, et Ben vous y êtes.. J'espère que vous y êtes bien, qu'il y à des jolies filles et que soupe à l'oignon est pas encore venu vous rejoindre.. . . Sachez que j'ai passé 10 ans de ma vie, avec vous et que pour moi, vous avez été un vrai livre ouvert.. Votre curiosité, vos connaissances sur tout, m'ont régalé... Je vous ai vu la veille de votre grand saut et je garderai toujours votre sourire dans un coin de mon coeur.... Reposez en paix, mon p'tit papy, vous l'avez tellement mérité... Et n'oubliez pas de veiller sur moi, de la haut, vous me l'aviez promis.. ‼️‼️‼️ ❤❤❤❤❤❤❤ Pascale

Parmi les nombreux souvenirs que je conserve en mémoire de mon oncle «Bébert», il en est un que je souhaite évoquer et qui remonte à mon enfance. Quand j’avais 5 ou 6 ans, je jouais beaucoup aux petites voitures et aux soldats en plastique. Si ces jouets m’étaient chers, il leur arrivait aussi souvent bien des malheurs. Mes petites autos possédaient des pneus en caoutchouc que je démontais et perdais régulièrement. Je montais alors voir mon oncle, souvent entre midi et deux dans son appartement. Assis à la table de la cuisine, gardant en hiver son blouson en cuir marron au col en fourrure, mon oncle avait en réserve des pneus de rechange pour mes petites autos. Quand aux soldats en plastique, dont un bras avait été cassé, mon oncle se transformait alors en un prodigieux chirurgien magicien. Il prenait une petite tige métallique, la chauffait au briquet et l’insérait dans le bras et reliait l’autre extrémité au buste… un peu de colle, un peu de peinture, et je repartais avec un soldat rénové.